Nous avons décidé de faire un trek de trois jours (Noémie et Flo ont eux commencé avec nous, mais on fait un trek de 5 jours, ils ont été plus courageux que nous...), et nous étions accompagnés de deux guides locaux.
Nous avons pris une jeep qui nous a emmené jusqu’à Maney Bhanjayang à 2134m d’altitude. Le premier jour, nous avons fait 11km et avons dormi à Tonglu à 3070m. Le lendemain, nous avons parcouru 21km et avons dormi à Sandakphu à 3636m. Et le dernier jour nous sommes redescendus à toute allure vers Lodhoma soit 18 km...
Le premier jour de trek, nous avons eu un temps brumeux qui nous empêchait de voir à plus de 10m, nous avons peut être traversé des paysages magnifiques sans nous en rendre compte…
La première nuit, nous avons dormi dans un refuge dans le petit village de Tonglu. Le refuge était très mignon, avec beaucoup de fleurs, les chambres très kitch mais confortables (avec une quantité des couettes et d’édredons impressionnante) et une cuisine conviviale autour du feu (car il n’y avait pas de chauffage dans la maison et il faisait plutôt froid, entre 5 et 10°C).
Ils nous ont proposé de goûter une boisson locale (qui n’était que pour les garçons, allez savoir pourquoi), fait du pop-corn le soir et du dal (soupe de lentille accompagnée de riz), et préparé pour le petit déjeuner du pain tibétain (du pain un peu sucré frit).
Ils nous ont proposé de goûter une boisson locale (qui n’était que pour les garçons, allez savoir pourquoi), fait du pop-corn le soir et du dal (soupe de lentille accompagnée de riz), et préparé pour le petit déjeuner du pain tibétain (du pain un peu sucré frit).
Le deuxième jour, le temps était un peu plus clair, mais on passait parfois dans des nappes de brouillard qui nous ont maintenues au frais… Nous nous sommes réveillés pour le lever du soleil, mais il y avait un peu trop de nuages pour le voir, même si la vue était très jolie. Le midi, nos guides nous ont fait goûté de la viande de Yack, c’était une viande très dure, difficile à mastiquer (où peut être que celle-ci en particulier n’était pas très fraîche, nous n’en avons pas regoûté ensuite…).
La dernière montée était très difficile et une fois arrivés nous avons pu admirer la pierre d’accueil de la petite ville de Sandakphu et son dicton : « No sweet without sweat »…
En arrivant, il y avait une musique assez forte dans le village, il y avait un mariage organisé dans l’hôtel de Sandakphu à 3636m d’altitude ! Et on a alors découvert que nos guides n’avaient pas réservé les refuges avant notre départ (pour quoi faire, après tout nous n’étions que 8, et en Inde l’organisation n’est pas leur fort…). Toutes les chambres du refuge étaient prises par les invités du mariage… Il faut préciser que nous étions fatigués par la journée mais surtout que nous étions congelés (il faisait proche des 0°C et nous n’étions pas si équipés, car à l’agence en bas, ils nous avaient dit qu’il ne ferait pas très froid, qu’on n’avait pas besoin de gants ou autres…). Ils nous ont ouverts un refuge avec dortoirs, nous nous sommes mis tous les 6 dans la même chambre et avons tenté de nous réchauffer avec les couvertures humides à dispo jusqu’à ce que nos guides trouvent du bois pour le poêle auquel nous sommes restés collés toute la soirée !! Nous avons aussi pu célébrer l’anniversaire de Flo couverts de couvertures…
La dernière montée était très difficile et une fois arrivés nous avons pu admirer la pierre d’accueil de la petite ville de Sandakphu et son dicton : « No sweet without sweat »…
En arrivant, il y avait une musique assez forte dans le village, il y avait un mariage organisé dans l’hôtel de Sandakphu à 3636m d’altitude ! Et on a alors découvert que nos guides n’avaient pas réservé les refuges avant notre départ (pour quoi faire, après tout nous n’étions que 8, et en Inde l’organisation n’est pas leur fort…). Toutes les chambres du refuge étaient prises par les invités du mariage… Il faut préciser que nous étions fatigués par la journée mais surtout que nous étions congelés (il faisait proche des 0°C et nous n’étions pas si équipés, car à l’agence en bas, ils nous avaient dit qu’il ne ferait pas très froid, qu’on n’avait pas besoin de gants ou autres…). Ils nous ont ouverts un refuge avec dortoirs, nous nous sommes mis tous les 6 dans la même chambre et avons tenté de nous réchauffer avec les couvertures humides à dispo jusqu’à ce que nos guides trouvent du bois pour le poêle auquel nous sommes restés collés toute la soirée !! Nous avons aussi pu célébrer l’anniversaire de Flo couverts de couvertures…
Le dernier jour, nous avons pu admirer le plus haut sommet indien : et avons aperçu l’Everest (mais comme nous étions dans la partie est de l’Himalaya, nous étions plutôt loin de l’Everest et il ne nous semblait pas plus haut que les autres, sans le guide nous ne l’aurions pas vu…).
La descente a été plutôt épique et rapide, mais le temps était cette fois totalement dégagé et nous avons eu de magnifiques vues tout le long de la descente.
La descente a été plutôt épique et rapide, mais le temps était cette fois totalement dégagé et nous avons eu de magnifiques vues tout le long de la descente.
Normalement ce trek était prévu en 4 jours avec un arrêt à Rimbik, mais il était possible de le faire en trois jours si on était assez rapides le dernier jour pour arriver avant midi, heure de départ de la jeep pour Darjeeling. Nous avons décidé que nous serions assez rapide et pris l'option 3 jours. Nous sommes effectivement arrivés dans les temps en courant pratiquement pendant toute la descente, mais la fameuse jeep qui devait partir exactement à l’heure (ce qui semblait peu probable, mais nous avons quand même accéléré le pas pour ne pas la manquer) était crevée lorsque nous sommes arrivés et pendant le trajet du retour à crevé une deuxième fois…
Les deux premiers jours se sont bien passés, il y a eu des montées difficiles mais dans l’ensemble cela allait. Mais ce dernier jour de descente rapide a transformé nos muscles en compote et pendant les deux jours suivants nous n’arrivions plus à marcher normalement (que ce soit les islandais ou nous, nous marchions à deux à l’heure, n’arrivions plus à plier les jambes et ne pouvions plus descendre les escaliers…). Noémie et Flo qui avaient décidé de faire la boucle de 5 jours sont eux revenus frais et dispos car les deux derniers jours étaient plus facile que le début, et ils sont descendus à un rythme normal…
Tout au long de la route, nous avons croisé divers animaux, des biquettes et leur petit, des yacks, des poules, des chiens, des chats…
Nous avons aussi trouvé de nombreux temples tibétains sur la route, avec des drapeaux de toutes les couleurs de prières.
Nous avons aussi croisé un certain nombre de camps militaires qui font leurs entraînements et qui protègent probablement la frontière avec le Népal. Nous avons d’ailleurs traversé cette frontière pour une nuit sans visa (à différents points du trek on a du s’enregistrer auprès des militaires pour prouver que l’on continuait bien le trek et qu’on retournait bien en Inde juste après…).