25.1.11

Du 3 au 4 octobre : Digha après le mariage



Après le mariage, nous sommes restés un peu à Digha et nous nous sommes un peu reposés.

Pendant notre séjour à Digha, nous avons assisté aux préparatifs d'une des principales fêtes du nord est de l'Inde (y compris l'Orissa où se trouve Digha et le Bengale où se trouve Calcutta) : Durga Puja.
Il s'agit du culte d'une déesse Durga. Ils préparent bien en avance cette fête et construisent partout dans la ville des temples en bambou, appelés pandals, qu'ils recouvrent ensuite de tissus très colorés.
Au moment où nous étions à Digha, ils en étaient à la construction en bambou.





Et nous étions à côté d'une sorte d'une fabrique artisanale de poteries de différentes déesses pour les célébrations (les têtes étaient en cours de fabrication...).




Autre chose que l'on a vu dans les rues de Digha et qui est peut être moins joli : le séchage de bouse de vache.
On voyait des femmes créer des sortes de galettes et les étaler au bord du chemin pour les faire sécher, et il s'agissait bien de récupération de bouse de vache (tout est sacré dans la vache)
Ils utilisent ensuite ces galettes comme combustibles...



On a aussi pu visiter la deuxième plage de Digha qui est un peu éloignée du centre ville, et qui est beaucoup plus jolie que l'autre (qui n'est pas bétonnée).
La jeep nous amène jusque sur la plage (les jeep là-bas sont tout terrain et extensibles...), où des petits groupes de vendeurs attendent les clients.
Digha est une petite ville, ils ne sont donc pas habitués à voir des touristes étrangers (juste des touristes locaux). On a donc fait l'animation sur cette plage...




Il y avait notamment des vendeurs de noix de coco qui coupent le haut de la noix de coco à la machette en deux coups et donnent une paille pour déguster.






Et après avoir dit au revoir à Valéry, Puspa et leur famille on est repartit en train à Calcutta, et rejoint le couple d'islandais Asdis et Baldur et le couple de français Noémie et Florent pour la suite du voyage...

14.1.11

1er et 2 octobre : Digha, mariage de Puspa et Valéry






En Inde, la date du mariage est déterminée par le gourou du temple par consultation des astres.
Le gourou avait donc choisi pour Valéry et Puspa la date du 1er octobre, et nous savions approximativement que la cérémonie devait avoir lieu au temple en fin de matinée, mais pour l'heure exacte il faut voir avec le gourou le jour même...

Nous avions donc pour objectif d'être tout beau tout prêt le plus tôt possible.
Dès 7h du matin, la madame qui avait fait le henné la veille est donc venue pour aider les filles à mettre leur sari. Un sari est un grand bout de tissu de 1,20 sur 6 mètres à fixer artistiquement (pour que cela soit joli, et surtout que cela tienne...).
Pour ceux (ou celles) qui se demandent comment mettre un sari, toutes les étapes sont en photo dans l'album.

Tout le monde était donc prêt dans la matinée, et nous avons pu faire des photos de tout le monde dans nos toutes belles tenues colorées en attendant le début de la cérémonie. Nous voici :


Puis nous sommes tous allés au temple.
Le temple se trouvait dans la ville de Digha, prêt de la mer, mais il n'était pas fermé. Ainsi des passants, des gens du village s'attroupaient devant la grille pour voir la cérémonie (et probablement aussi par curiosité de voir des occidentaux...).


La cérémonie était dirigée par le gourou du temple qui récite un certain nombre de prières, répétées par le père de la mariée. Nous n'avons bien entendu pas vraiment compris ce qui se disait, mais on a pu observer un échange de collier de fleur, une bénédiction des deux mariés avec des fleurs et des concoctions mystérieuses, un échange de bagues, une couronne colorée pour la mariée. Puis à la fin, le gourou a préparé un feu sacré devant lequel les mariés se sont prosternés pour avoir leur bénédiction.



Après la cérémonie et la photo de groupe, nous sommes rentrés à l'hôtel pour le vin d'honneur (sans alcool), pendant que la famille de Puspa finissait de préparer le succulent dîner du soir.
La famille doit aussi par tradition inviter les membres du villages à venir manger dans la journée et leur donner l'occasion de féliciter les mariés. Et le soir, ils ont organisé un repas pour tous les invités occidentaux.
Nous sommes donc allés dans le village de Puspa qui se trouve à l'écart de la ville, on est passés par des petites rues au milieu de la jungle, c'était très joli.

Devant la maison de sa soeur, ils avaient fixé une tente colorée composée de différents tissus qui donnait un côté festif au repas. Puis ils nous ont servis le repas.
En Inde, lorsque l'on invite un étranger à manger, il n'est pas poli de manger avec lui, il est dans la tradition de lui servir à manger et de manger ensuite...
La famille de Puspa avait donc préparé toutes sortes de plats (impossible de faire un inventaire, mais c'était très bon, et ils n'ont pas trop épicé les plats...) mais n'a pas mangé avec nous : ils nous ont accueillis et se sont ensuite assurés que tout se passait bien pour nous, ce qui bien sûr était le cas...



Et le lendemain, nous avons eu une soirée plus "européenne" avec dîner et soirée pour clôturer le mariage.

7.1.11

Du 28 au 31 septembre : Digha, avant le mariage



Digha est une petite ville sur la côte au sud de Calcutta, où notre ami Val nous a invité à célébrer son mariage avec Puspa, originaire d’un petit village près de Digha.

Pour ce trajet, nous avons expérimenté le train de jour.
Nous étions en 1ère classe et avions des sièges très confortables (bien que très vieux) et la climatisation (en plus des ventilateurs habituels). Et une place incroyable entre les différents sièges...

A chaque arrêt, de nouveaux vendeurs ambulants rentrent, c’est un vrai défilé pendant tout le trajet (thé massala, samossa, snacks, eau, peignes, brosse à dent…), mais cela fait de l'animation dans le train...

Les portes du train restent toujours ouvertes (il ne va pas à plus de 60 km/h), beaucoup passent donc le trajet assis à la porte, pour profiter de l'air et des jolis paysages de rizières... Et contrairement aux images que l'on avait des trains bondés en Inde, nous n'avons jamais vu de trains avec des personnes sur le toit, juste des trains de banlieue surchargés (comme le RER B un jour de grève, sauf qu'il n'y a pas les portes, donc on a l'impression qu'ils vont tous tomber...).

Nous avons rencontré lors de ce trajet d’autres amis de Val qui se rendaient au mariage : un couple d’islandais, Asdis et Baldur (qui ont rencontré Val en Inde et qui y retournaient pour prendre des cours et devenir professeur de Yoga) et un couple de Hongkongais, Judy et Gary, (qui ont aussi rencontré Val en Inde, et qui revenaient en vacances pour le mariage).


A notre arrivée, nous avons été "pris en charge" par Val qui a tout fait pour que notre séjour soit parfait (ce qui a bien sûr été le cas, merci Val !!).

Tous les invités du marié avaient une chambre dans le même hôtel, le Palm Beach Resort, qui avait un très joli jardin, une piscine et des chambres avec climatisations...
Nous avons donc retrouvé là-bas la famille de Val (ses parents, ses deux frères et sa sœur), les voisines de la famille (la mère et les deux filles) et après nous sont arrivés un couple de français et un ami malaisien.
Comme nous étions tous dans le même hôtel, on a pu passer du temps ensemble avant le mariage et ainsi former un petit groupe très sympathique !!

Nous nous sommes baladés dans Digha, mais notre principale préoccupation a été de se préparer pour le mariage.
Pour cela nous sommes tous partis en convoi dans une ville proche de Digha avec pour objectif de trouver nos habits de fête !!!
La seule consigne donnée était d’éviter le blanc qui est une couleur de deuil en Inde, et d’éviter de s’habiller en bleu ou en or, les couleurs de nos deux mariés…

Nous sommes donc allés dans une boutique de saari et de pijama (et oui, c’est le nom des tuniques traditionnelles pour les hommes).
Les murs de la boutique sont tapissés de boîtes, et des vendeurs assis sur leur estrade déballent un a un saari et tuniques. Ils ne parlaient pas anglais, et même lorsqu'un modèle ou une couleur nous plait, et malgré nos tentatives de langages des signes, impossible de leur demander quelque chose de similaire, ils acquiescent et continuent à sortir tout en désordre. Mais il y avait un choix impressionnant, donc tout le monde a pu trouver une tenue à son goût sans problème!
Une fois le saari choisi, il faut acheter avec une jupe en coton et une sorte de brassière assorties au tissu du saari pour mettre en dessous.
Pour les hommes, une fois la tunique trouvée, il faut choisir une écharpe et prendre un pantalon blanc en coton (et pour les sensibles un marcel, non pas parce qu’il fait frais, mais parce que les broderies des tuniques grattent…).

Ensuite barbiers pour les hommes (avec en prime un petit massage du cuir chevelu et un craquage de vertèbres), achat de bijoux pour les femmes et achat de sandales (parce qu’il fait chaud, et pour pouvoir retirer facilement ses chaussures au temple).


 


Et enfin, la veille du mariage, pendant que les garçons célébraient l’enterrement de vie de garçon de Val, les filles qui le souhaitaient ont eu une séance de henné sur les bras ou chevilles pour compléter la tenue indienne.





Et pour tous les courageux qui auront lu l'article jusqu'au bout, voici une petite bande-annonce du mariage réalisée par nos soins.
Suspence, comment s'est déroulé ce fameux mariage ? La suite dans le prochain article...