Bienvenue, je m’appelle T.N. et j’appartiens à Claire & Yoann. Tout au long de leur voyage, ils me prennent en photo et notent leurs impressions, leurs découvertes et leur parcours dans mes pages... Je vais donc essayer de vous retranscrire leurs aventures sur ce blog, bonne lecture et n’hésitez pas à laisser des commentaires, je leur transmettrai… T.N.
19.11.10
27 au 28 septembre : Calcutta, alias Kolkata
A l’origine, nous devions directement aller à Digha (lieu du mariage de notre ami Valéry) depuis Calcutta en train, mais finalement pour des problèmes de réservation de train nous avons passé la nuit à Calcutta, et avons rejoins Fabien et Anissa (deux autres amis de l’INT qui venaient aussi au mariage de Val).
Ils logeaient dans une guest house de luxe (il y avait même le wifi !!!), une maison rénovée avec goût qui se voulait être une place d’art, avec différentes expositions et une très jolie décoration.
Nous avons passé notre après midi en quête d’un cadeau pour le mariage. Valéry nous avait conseillé une zone de shopping qui s’avérait être un mall, un centre commercial tout ce qui a de plus occidental…
Nous avons donc essayé de nous rendre à un marché plus indien, nous avons beaucoup tourné et avons finalement testé le bus (où il y a d’un côté les sièges pour les hommes, et d’un autre côté les siège pour les femmes, choses qu’on n’avait bien sûr pas remarqué au début, mais on s’est vite fait rappeler à l’ordre…).
Et le lendemain matin, avant de prendre le train pour Digha, nous avons visité avec Anissa des temples Jain. Il y avait dans le nord de la ville un groupement de temples. Le guide du Routard nous disait qu’il était à 10minutes à pied du métro, mais il y a visiblement une erreur, puisqu’on a mis plus de 30 minutes pour y aller (sans se perdre…), on a traversé un bidonville, et avons finalement trouvé les temples.
Dans le guide, ils parlaient de temples extrêmement kitch, et on a vite compris pourquoi. Il y a avait des temples roses, violet, vert, jaune, aux couleurs éclatantes des gâteaux américains… Chaque temple avait son style, mais à l’intérieur (on ne pouvait pas prendre de photo à l’intérieur, donc je n’ai pas d’illustration pour ça) il y avait de nombreuses mosaïques, des morceaux de miroirs partout qui faisaient un mélange étonnant, du marbre partout (il faut être pied nu dans un temple et on a eu les pieds bien brûlés en descendant les marches de chaque temple…).
A notre arrivée devant les temples, un petit monsieur a entrepris de nous faire la visite bien que nous ne lui aillions rien demandé, mais cela nous a au moins aidé à ne pas faire d’impaire (comme par exemple tourner dans le mauvais sens dans le temple…).
5.11.10
Rapport d'Etonnement : publicité et communication en Inde
La publicité est très présente en Inde et ce de façon plutôt anarchique (comme beaucoup de choses en Inde d’ailleurs…).
Dans les rues des grandes villes, on observe partout de grands panneaux publicitaires, de petites enseignes pêle-mêle, des peintures sur les murs...
Panneaux d'affichage un peu anarchiques... |
Autre exemple avec des enseignes de magasins dans une rue commerçante classique à Calcutta : il faut plutôt avoir l’œil pour trouver l’enseigne qui nous intéresse !!! |
Dans les grandes villes, la plupart des publicités sont soit totalement en anglais, soit avec un mix d’anglais et d'hindi ou de sanskrit (mix un peu étrange, mais pourquoi pas…).
Par contre, dans des petites villes comme Digha où tout le monde ne parle pas anglais, les publicités sont uniquement en bengali (langue de cette partie du pays).
La langue semble donc être un point important en Inde, en fonction des cibles et de la géolocalisation il faut probablement faire plusieurs versions de publicité…
Les différents supports
Au cinéma, il y a un entracte pendant le film, et des sortes de diapositives passent rapidement avec des noms de restaurants, des adresses, des promotions. Lorsque je parle de diapositives, je parle de diapositives à l’ancienne sur l’écran de cinéma ce qui fait un petit peu contraste avec le film bollywoodien à gros budget que l’on regardait (je n’ai pas osé prendre des photos dans le cinéma, mais en terme de création, zéro, c’était juste du texte et des adresses et ça passait très très vite).
A la télévision, il y a de nombreuses coupures de publicité pendant les émissions, les séries, les shows (plus qu’en France, mais moins qu’aux Etats-Unis).
Mais en plus de ces publicités télévisées classiques, ils ont un autre format que je trouve plutôt gênant : pendant la diffusion de films, il reste en bas de l’écran un bandeau publicitaire dont le texte et les couleurs changent. Il faut en plus dire que les créations sont assez moches pour ces bandeaux (des couleurs assez flashy, seulement du texte parfois très dense), je suppose que les gens font abstractions du bas de l’écran, mais à l’hôtel la télé était petite, cela prend beaucoup de place et comme les publicités changent, cela attire le regard…
Dans la presse, il y a des formats classiques, des formats évènementiels, des publicités en quadri, en noir et blanc, donc un peu de tout.
Exemple de publicité évènementielle pour une voiture, avec code de portable (j’ai déjà des doutes sur l’utilisation de ces codes en France, je serais curieuse de savoir si ça marche en Inde vu les portables que j’ai vu…) |
Un petit point étonnant, dans un journal indien rédigé en anglais, on peut trouver des publicités uniquement en hindi (mais je ne pense pas que la réciproque soit vraie). Donc il doit toujours y avoir ce soucis du choix de la langue selon les supports que nous n’avons pas vraiment en France dans une stratégie de communication.
Le contenu des publicités
Les sujets de communication sont les mêmes qu’en Europe : nourriture, voitures, biens de consommation.
J’ai noté une bonne guerre de communication des opérateurs télécom principaux Airtel et Aircel. Ils sont partout, sur des affiches, des petites pancartes aux lampadaires, en PLV dans toutes les échoppes vendant leur produit, sponsorisent des évènements sportifs, etc.
Certaines publicités m’ont marqué, mais plutôt par rapport au produit vendu :
- une où une petite fille envie les cheveux longs et brillants d’une camarade d’école, donc sa mère lui achète un super produit qui fait pousser les cheveux en un rien de temps (je suis un peu sceptique…),
- une autre dans le même style où un petit garçon est le plus petit de sa classe, et sa maman lui donne des sortes de protéines et son petit garçon grandit d’un coup et remercie sa maman (re-sceptique…).
Je n’ai pas vu de publicité occidentales ou américaines doublées ou traduites en hindi, toutes les publicités sont donc bien créées pour le marché indien avec des acteurs indiens.
Sauf que tous les acteurs indiens recrutés me semblent étrangement pales par rapport à la population que j’observe… Il faut donc croire que la blancheur est un critère de beauté apprécié par les indiens. Cela se note dans les pubs, mais aussi à la télévision (présentateurs, sitcoms, etc), ou au cinéma. Les acteurs sont donc bien bruns, typés indiens, mais ont la peau plutôt café avec beaucoup de lait.
D’ailleurs j’ai vu un peu partout une publicité pour un produit blanchissant la peau (re-re-sceptique …):
Les prix et promotions
Sur tous les produits vendus dans le commerce, il est inscrit comme une mention obligatoire (au même titre que la date de péremption) le MRP (Maximum Retailing Price) avec donc le prix maximum conseillé pour l’achat du produit. Cela doit donc conditionner le système de marge des revendeurs..
Enfin pour finir, j’ai bien aimé le sens des affaires des indiens, et notamment leur sens des promotions. La négociation est très présente sur tous les marchés et dans la plupart des boutiques, mais certaines boutiques affichant des prix fixes peuvent annoncer des promotions très impressionantes, comme ici pour une boutique de chemise (qui dit mieux que 11 pour le prix de 2…) :
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